Bien produire

Passion céréales

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Créée en 2006 à l’initiative d’INTERCEREALES, l’interprofession française des céréales, Passion Céréales est une association regroupant tous les maillons de la filière céréalière : du producteur au transformateur en passant par le collecteur de céréales et l’exportateur. Interface d’information entre les acteurs de la filière céréalière et la société, elle a pour mission de faire connaître au grand public les céréales, les produits qui en sont issus, et le travail quotidien d’hommes et de femmes passionnés par leur métier.

Argumentaire

Les céréales sont au cœur de notre alimentation et de notre patrimoine

Depuis toujours, les céréales et les produits céréaliers sont consommés pour leur goût et leur apport énergétique. Ils nous fournissent le quart de nos apports en énergie.

Leur diversité est un précieux atout dans notre alimentation quotidienne : pain, farine, polenta, gâteaux et biscuits, popcorn, pâtes, semoules, céréales du petit-déjeuner, riz, bière… La quantité et la diversité des céréales cultivées expliquent la grande variété de ce patrimoine culinaire céréalier.

Au-delà d’un patrimoine culinaire, les céréales sont synonymes d’un patrimoine paysager, culturel (les céréales ont été de puissantes sources d’inspiration dans l’art, comme en atteste Le semeur au coucher du soleil de Van Gogh), historique (les céréales étaient un des éléments clés du développement des civilisations), religieux et architectural (moulin, halle aux grains).

Bien produire pour mieux manger

De la production à la transformation, la qualité des grains est vérifiée tout au long du processus :

  • Au sein des exploitations agricoles, sur lesquelles, pendant plusieurs mois, les producteurs s’assurent du bon développement des céréales (blé tendre, blé dur, orge, maïs, etc.) et de leur qualité (absence de champignons, de graines de mauvaises herbes, bon taux de protéines…)
  • Chez les organismes stockeurs qui stockent pendant plusieurs mois les grains, et assurent et contrôlent la bonne qualité sanitaire
  • Au sein des unités de transformation (malteries, amidonneries, meuneries, usines de fabrication de pâtes…) pour assurer la fabrication de produit sains.

L’histoire des biscuits est liée à celle des marins

L’histoire des biscuits, élaborés à partir de farine de blé tendre, est intimement liée à celles des marins vendéens. Vers 1660, lors la ville des Sables d’Olonne s’était hissée au rang de premier port morutier du royaume, les marins ont embarqué des biscuits, un produit salutaire puisqu’il se conservait de nombreux mois dans l’atmosphère humide des bateaux et qu’il prenait très peu de place. Ce biscuit du marin (biscuit de mer, pain de mer ou encore biscotin de mer) a nourri, jusqu’au début du XX° siècle, tous les marins des côtes vendéennes et françaises. Cet aliment était élaboré à partir de froment (blé tendre) sans le son, de levain et d’eau. Après avoir été pétrie, la pâte était façonnée en galettes, rondes le plus souvent, puis perforée afin d’en faciliter la déshydratation. Puis, ces galettes étaient cuites longuement, ce qui permettait de leur ôter quasi toute leur humidité, afin de les conserver longtemps. En raison des énormes quantités fabriquées pour répondre à la demande des équipages, le biscuit de mer fut un des tous premiers aliments à bénéficier de la révolution industrielle du XIXème siècle. Depuis, leur fabrication continue, pour les marins… et les terriens.

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